Canal de Bourgogne
La maison PerronetLes plans de bornage du canal de Bourgogne

Histoire

2. Une longue maturation des projets : 17e siècle-1773

Carte du canal de Bourgogne pour faire la communication des deux Mers par le centre du Royaume en passant par Lion et Paris. « Canal de Bourgogne. Dissertation sur les canaux ». Ouvrage anonyme publié en 1737. Archives départementales de la Côte-d’Or, 1 J O art.15, réutilisation soumise à conditions.
Carte du canal de Bourgogne pour faire la communication des deux Mers par le centre du Royaume en passant par Lion et Paris. « Canal de Bourgogne. Dissertation sur les canaux ». Ouvrage anonyme publié en 1737. Archives départementales de la Côte-d’Or, 1 J O art.15, réutilisation soumise à conditions.

Le canal de Bourgogne naît du désir de concurrencer le canal de Briare et de donner un essor économique à la région, en reliant la Saône et la Seine, soit Lyon à Paris. Différents projets sont proposés au fil des années : aménagements de l’Ouche et de l’Armançon, passage par Longpendu, qui accueille par la suite le canal du Centre, ou par Pouilly-en-Auxois.

Le tracé pose problème : comment surmonter facilement les dénivelés avec les contraintes techniques de l’époque ? Comment obtenir suffisamment d’eau ? Le poids des grands propriétaires fonciers cherchant à valoriser leurs biens n’est pas négligeable. Au terme de plusieurs siècles d’atermoiements3, un projet - celui de Joseph Abeille -, mis au point vers 1725, semble recueillir l’approbation générale. Cinquante ans sont cependant nécessaires à l’organisation de son financement : par les édits de 1773, le Trésor royal décide de prendre en charge la construction du canal sur le versant Yonne et les États de Bourgogne celle du versant Saône.

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Retour au texte 1 Notice sur le canal de Bourgogne et le canal du Nivernais, extraite d’un ouvrage inédit sur l’amélioration de la navigation intérieure de la France, [Paris] : Huzard-Courcier, p. 20. Publiée avant 1821.
Retour au texte 2 Cf. canal du Midi : 241 km, 113 écluses.  
Retour au texte 3 PINON pierre, « La longue durée du canal de Bourgogne », in Un canal… des canaux… : Catalogue d’exposition, Paris, du 7 mars au 8 juin 1986. Paris, Caisse nationale des monuments et des sites : Picard, 1986, p. 289. PINON pierre, « Débats sur le seuil de partage du canal de Bourgogne (1718-1728) », in Un canal et des hommes, sous la direction de BLIGNY Jean-François et PAUTY Michel, Bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de Semur-en-Auxois, t. CXIX-2011-2, p. 117.  
Retour au texte 4 Pour le détail des différents projets, cf. Archives départementales de la Côte-d’Or, C 4501, 4502 et 4503. Pour Perronet plus précisément : « Description des travaux projetés pour le canal de Bourgogne », par Perronet, manuscrit, t. 2, Ecole nationale des ponts et chaussées, fonds ancien, ms. 91.  
Retour au texte 5 Archives départementales de la Côte-d’Or, C 4505.
Retour au texte 6 HUERNE DE POMMEUSE Michel-Louis-François, Des canaux navigables considérés d’une manière générale, avec recherches comparatives sur la navigation intérieure de la France et celle de l’Angleterre, Paris, 1822, p. 391-393.
Retour au texte 7 Archives départementales de la Côte-d’Or, C 7551. Merci à Brigitte Fromaget d’avoir attiré notre attention sur cette pièce d’archive.
Retour au texte 8 « […] et Ubriot de Montfeu (ingénieur du canal de 1792 à 1807) », Pinon Pierre, « La longue durée du canal de Bourgogne », op. cit. p. 296.
Retour au texte 9 BAZIN Henri, « Notice sur l’allongement des écluses du canal de Bourgogne », Annales des Ponts et Chaussées, Paris : Carilian-Goeury, 1885, série 6, vol. 1, t. 9, p. 450-463.  
Retour au texte 10 Archives départementales de la Côte-d’Or, SM art. 21 835.
Retour au texte 11 Archives nationales, F14 13037.
Retour au texte 12 Archives nationales, F14 13037. Les études de Michel Pauty et de Jean-François Bligny sur le sujet (op. cit.) ont permis, entre autres, de préciser que des recherches sur l’hydraulique avaient été faites à l’écluse 56 du versant Saône.
Retour au texte 13 LEGROS T.L., « Canal de Bourgogne, dépenses de construction et d’entretien et divers renseignements sur le trafic et l’alimentation du canal de Bourgogne avec une notice historique », Ecole nationale des ponts et chaussées, fonds ancien, ms. 460, données complémentaires, p. 12-15.  
Retour au texte 14 GALLIOT François, « Installation électrique pour l’alimentation des trois derniers biefs du versant Saône du canal de Bourgogne », Ecole nationale des ponts et chaussées, Annales.
Retour au texte 15 Archives nationales, F14 12518 et BAZIN Henri, op. cit.
Retour au texte 16 Archives départementales de la Côte-d’Or, par exemple : XIII S 1a / 90, 91.  
Retour au texte 17 GALLIOT François, « Etanchement des biefs du canal de Bourgogne », Ecole nationale des ponts et chaussées, Annales.
Retour au texte 18 TARBÉ DE SAINT-HARDOUIN H., Canal de Bourgogne, note sur l’application du radeau-dragueur au curage des canaux de navigation, 1853, Ecole nationale des ponts et chaussées, fonds ancien, ms. 2368.
Retour au texte 19 Archives départementales de la Côte-d’Or, XIII S 1a / 103g.
Retour au texte 20 BAZIN Henri, « Note sur le service du toueur à vapeur du canal de Bourgogne », Annales des Ponts et Chaussées.
Retour au texte 21 GALLIOT François, Canal de Bourgogne, touage du souterrain de Pouilly, Transformation du système actuel. Etablissement d’un touage électrique, 1892, Ecole nationale des ponts et chaussées, fonds ancien, 4. 23675.
Retour au texte 22 Archives départementales de l’Yonne, 3 S 91.
Retour au texte 23 Collectif, Fleurey-sur-Ouche, Histoire et patrimoine, Fleurey-sur-Ouche : HIPAF, 2007.