Canal de Bourgogne
La photographie panoramiqueDijon : une ville en mutationLe MuséoParc d’Alésia

Paysages

1. Les paysages avant la construction du canal

Le château de Cheney vu de la rive gauche. On aperçoit la vanne d'une rigole du parc du château. Bief 98  du versant Yonne, Cheney.
Le château de Cheney vu de la rive gauche. On aperçoit la vanne d'une rigole du parc du château. Bief 98 du versant Yonne, Cheney.

Aujourd’hui, châteaux et églises restent les témoins les plus évidents du paysage d’avant la canalisation. D’autres activités traditionnelles antérieures au canal sont moins visibles : lavoir, ferme, moulin, forge, relais de poste, etc.

Inventaire

  • 10 châteaux ;
  • 1 maison forte ;
  • 22 édifices religieux (église, chapelle, presbytère).

Les études historiques1 et les archives améliorent nos connaissances de ce monde rural disparu. En dehors de la plaine très balisée de Dijon à Saint-Jean-de-Losne, le reste du tracé laisse deviner des territoires mal connus car mal desservis et pauvres en ressources naturelles. Les routes sont peu nombreuses et pas toujours praticables. Les rivières ne sont pas assez maîtrisées pour obtenir un débit régulier. Elles détruisent fréquemment les ponts et les routes. L’industrie apparaît comme très limitée au 18e siècle sur le canal de Bourgogne. Il s’agit essentiellement de moulins, placés sur des biefs liés aux rivières qui accompagnent le canal. Seules quelques usines étaient implantées antérieurement à lui : des forges à Veuvey-sur-Ouche, Buffon ou Aisy.

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Retour au texte 1 Voir par exemple : De VARINE Béatrice, Villages de la vallée de l’Ouche aux XVIIe et XVIIIe siècles, la seigneurie de Marigny, Roanne : Horvath, 1979.  
Retour au texte 2 BRUYÈRE L., « Plan du village de ***, projet idéal », Frontispice du XIe recueil de ses études relatives à l’art des constructions, Paris, 1823-1828. In Un canal… des canaux… : Catalogue d’exposition, Paris, du 7 mars au 8 juin 1986. Paris, Caisse Nationale des Monuments historiques et des Sites : Picard, 1986.
Retour au texte 3 Plan du bassin de 100 toises de diamètre à faire à la tête du canal pour servir de port, 1782, Archives nationales, F14 10089.2.64.
Retour au texte 4 Archives départementales de la Côte-d’Or, XIII S 1 a / 220.
Retour au texte 5 Archives départementales de la Côte-d’Or, XIII S 1 b / 5.
Retour au texte 6 « Entrée du canal en Saône à Laroche-Migennes », Archives nationales, F14 10089 (3-4) 31 et 32.
Retour au texte 7 Les plantations d’alignement se sont développées sous Henri II en 1552. Elles sont faites et entretenues par les particuliers pour alimenter en ormes les fabriques d’armement. Une loi impose aux riverains des « grands chemins » royaux de planter et entretenir les arbres selon des règles plus précises. Les plantations d’alignement appartiennent au seigneur jusqu’à la Révolution, puis aux riverains avec encadrement de l’Etat. In Un canal… des canaux… : Catalogue d’exposition, Paris, du 7 mars au 8 juin 1986. Paris, Caisse Nationale des Monuments historiques et des Sites : Picard, 1986, p. 249
Retour au texte 8  Archives départementales de l’Yonne, 4. Sa. 143.
Retour au texte 9  P.L.M. : Paris-Lyon- Méditerranée. Archives départementales de la Côte-d’Or, XIII S 1 a / 58.