Canal du Centre
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Le réservoir de Montaubry

Un avant-projet pour le réservoir de Montaubry est établi en 1858 par l'ingénieur Sciama. Il s'agit de diminuer le temps de chômage du canal du Centre en augmentant l'alimentation en eau. 

Le réservoir de Montaubry avec au premier plan le déversoir de superficie. Bief 10 du versant Méditerranée à Saint-Julien-sur-Dheune.
Le réservoir de Montaubry avec au premier plan le déversoir de superficie. Bief 10 du versant Méditerranée à Saint-Julien-sur-Dheune.
Schéma du réservoir de Montaubry.
Schéma du réservoir de Montaubry.

Le projet est ainsi décrit dans l'avis officiel d'enquête publique : « établissement, dans la vallée de Montaubry, d'un réservoir avec rigole d'amenée des eaux aboutissant à une retenue construite dans le lit de la Dheune, près de la 15e écluse méditerranée et avec rigole de communication entre la retenue de la Dheune et la prise d'eau de la 25e écluse méditerranée. » Un autre réservoir est prévu dans un premier projet à Perreuil, ainsi qu'une rigole longeant la rive gauche du canal pour alimenter directement la prise d'eau de la XXVe écluse. Le réservoir de Perreuil est abandonné dans l'avant-projet (du 9 août 1858) car devenu inutile face aux 5 000 000 de mètres-cubes d'eau promis par Montaubry. Une étude pour une rigole alimentaire est menée en 18761.

L'eau est retenue par une « digue en terre de 16,60 m de hauteur et de 135 m de longueur en crête. Les talus amont et aval ont une pente de 3/2 et le couronnement présente une largeur de 5,50 m […]. Le talus amont, formé par une série de seize risbermes successives, est revêtu d’un perré en maçonnerie jointoyée prolongé sur la partie amont de la crête jusqu’au parapet. Le talus aval et la partie aval de la crête sont enherbés. »2 Elle comporte une tour de prise d'eau, un évacuateur de crue en béton, à droite. 4,4 millions de mètres-cubes sont retenus pour une hauteur d'eau de 15,26 mètres et 99 hectares. Une seule rigole s'échappe de la digue. Toutes les infrastructures techniques sont modernes. Une maison (ancienne maison de garde du barrage ?) a été édifiée à l'entrée de la digue, elle sert actuellement de restaurant. L'environnement du réservoir est complètement boisé, avec seulement quelques constructions à usage de villégiature. Une plage permet des activités nautiques.

Le réservoir de Montaubry et ses rigoles.
Le réservoir de Montaubry et ses rigoles.
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Retour au texte 1 Archives départementales de Saône-et-Loire, 3S 22 et Archives nationales, F14 6878. Voir aussi : BAILLET François, Le Breuil, des Voisottes aux Fauches : le réservoir de Montaubry, Le Breuil : Société brogélienne d’études et de sauvegarde du patrimoine, 1988. 
Retour au texte 2 CITEAU Marc, RAJOT Jean Pierre, Barrage de Montaubry, étanchement de la digue par injection, Notice du LRPC d’Autun et VNF, en date de janvier 2006, consultée sur internet le 21 août 2014 : http://www.cetmef.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/injection_montaubry_cle0e3e71.pdf