Maisons
Entre les maisons en ruines, détruites ou reconstruites, et celles qui sont devenues des habitations privées, le canal du Centre réserve bien des surprises dont un ensemble, unique sur les canaux de Bourgogne, de maisons et bureaux de la seconde moitié du 20e siècle.
Les constructions isolées
Cinq maisons éclusières sont bâties ou rebâties après les années 1820.
Trois datent de la Reconstruction : les édifices d’origine ayant été détruits par les Allemands en 1944. Des plans sont donnés par les architectes H. Hubert et Paul Garrel en 1947 pour les maisons 08 du versant Méditerranée (appelée maison du subdivisionnaire), 06 du versant Méditerranée et 04 du versant Océan, construites en 1948.
Un marché pour une maison de pontier est approuvé en 1962, sur des plans dressé par A. Ruprich-Robert (architecte D.P.L.G. à Montceau-les-Mines), au-dessus des bureaux des Houillères, rue du Gaz9. Elle est démolie dans les années 1990.
Un immeuble est prévu pour l’administration du canal à Chalon, à l’emplacement de la maison éclusière de la Colombière (XXXV du versant Méditerranée). D’abord vu comme un dépôt de matériel, le magasin de la XXXV est surélevé en 1935 par l’entrepreneur Cartier pour abriter des bureaux et des archives du canal. En 1941, un second projet de surélévation donne jour à un nouvel immeuble, de style paquebot, conçu par l’architecte Maurice Grémeret. Les travaux sont achevés en 1963 par Dubois, suite au décès de Grémeret en 1962. L’immeuble, construit sur l’ancien quai du canal à Chalon, a disparu10 entre 1970 et 1971.
-
On peut voir l’ancien bâtiment blanc de VNF, au fond à droite, détruit.
Les travaux et modifications sur l’existant
La maison éclusière et siège des services de VNF à Montceau-les-Mines est reconstruite en 1957.
Les premières guérites abritaient les remplaçants des éclusiers : dotées de toit à deux pans, elles sont construites sur les sites d’écluses dans les années 1952-1953. D’autres guérites à toit plat, en béton, sur des plans proposés par l’architecte Alain Ruprich-Robert en 1959, viennent compléter les précédentes au début des années 196011. Aujourd’hui, elles dissimulent les postes de commandes des écluses.