Ponts et passerelles
Au fil du temps, les ponts sont refaits en matériaux plus variés. Par exemple, lors du remplacement des tabliers de ceux du Creusot et du pont oblique sur le bief de partage, en date du 26 novembre 18675, des voûtes en brique creuse se substituent aux planches de bois. La charpente métallique est composée d’entretoises. Les poutres en fer laminé sont commandées au Creusot.
Une photographie de la fin du 19e siècle de l’échelle d’écluses d’Ecuisses6 montre le pont sur l’écluse VII vers 1880, c’est-à-dire avant les grands travaux d’amélioration Freycinet. Il est en pierre de taille avec remplissage de briques.
Tous les ponts rehaussés lors de l’amélioration des biefs liés à la loi Freycinet, après 18807, présentent un aspect très similaire : piles en moellon qui portent souvent des traces du rehaussement, tablier métal supportant un trottoir en pierre, garde-corps en métal à balustre reprenant un modèle que l’on trouve également sur le canal de Bourgogne à la même période et pour les mêmes raisons.
Quelques nouveaux franchissements sont créés, qui témoignent du développement du réseau ferré dans la seconde moitié du 19e siècle. Deux exemples sont intéressants : l’un, sur le bief de partage, accueillait une ligne locale (Saint-Gengoux/ Montchanin), fermée depuis 1942, et l’autre, sur une rigole du réservoir de Montaubry, est toujours utilisé. Tous deux sont en pierre de taille et leurs arches élégantes enjambent gracieusement le canal comme la rigole.