Le port charbonnier de La Copine est établi au milieu du 19e siècle pour remplacer celui de la Charbonnière de Saint-Léger-des-Vignes.
Le port de La Copine à Champvert
Depuis 1864, les mines de La Machine, situées non loin du canal du Nivernais, appartenaient au groupe Schneider. Les ateliers de criblage et de lavage, ainsi que les terrils, sont installés au lieu-dit du Pré Charpin. Afin de transporter le charbon par voie d’eau, une voie ferrée à faible écartement rejoint le canal du Nivernais par le vallon de Fond-Judas. Un bassin de chargement, dit port de La Copine, est aménagé sur sa rive droite1, pour charger le charbon dans les péniches. Les cartes postales anciennes nous présentent une forte activité autour de ce port.
Toute trace de ce passé industriel a aujourd'hui disparu. Formant un T, le bassin de port est bordé d'un quai et de berges aménagées. Une passerelle haute autorise à la fois le passage des bateaux et le chemin de halage. Des culées en moellon supportent un tablier en bois et en métal. Des portes sont ménagées dans les culées. Elles sont aujourd’hui bouchées. Seraient-ce les indices d'un ancien péage ? Autour du port se dressent quelques hangars à bateaux en béton.
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VOLUT Pierre, « Une heureuse situation pour développer le commerce et l'industrie. Decize, Saint-Léger-des-Vignes et Champvert autour de 1900 », in Actes du colloque La situation du Nivernais en 1900, Cinquièmes Rencontres d'histoire de la métallurgie, 2000