Paysages
Des sites naturels sont bien identifiés et recherchés du public. Les rochers du Saussois, falaises bordant le canal à hauteur de Merry-sur-Yonne, bief 60 du versant Seine, constituent des buts de promenade, comme les roches de Basseville. Un méandre fossile de l’Yonne, à Chevroches, a donné lieu à des fouilles archéologiques valorisées par une exposition au musée Romain Rolland à Clamecy et une publication du ministère de la Culture et de la Communication1.
Canal ou rivière ? Naturel et artificiel se confondent principalement du fait que le canal du Nivernais emprunte parfois le lit de l’Yonne. Entre les ouvrages placés sur la rivière et ceux propres au canal, la séparation est souvent difficile à faire et le devient encore davantage en allant vers ses extrémités. Alors, les deux voies d’eau se mêlent au point que certains se demandent si le Nivernais ne s’arrête pas bien avant.
Les étangs du canal sont vus comme naturels avant d’être reconnus comme des ouvrages du canal. Les sentiers d’interprétation, comme celui du Héron à La Collancelle, par exemple, explorent les richesses de la faune et de la flore créées par le canal. Même les trois « voûtes » de La Collancelle semblent percées dans des montagnes insurmontables. Ce fut le cas de la première, mais pas de celles de Mouas et de Breuilles qui sont de simples tranchées ou galeries voûtées.