Canal du Nivernais
La chartreuse de BassevilleCurieuse coïncidence

Paysages

1. Un aspect naturel

Des sites naturels sont bien identifiés et recherchés du public. Les rochers du Saussois, falaises bordant le canal à hauteur de Merry-sur-Yonne, bief 60 du versant Seine, constituent des buts de promenade, comme les roches de Basseville. Un méandre fossile de l’Yonne, à Chevroches, a donné lieu à des fouilles archéologiques valorisées par une exposition au musée Romain Rolland à Clamecy et une publication du ministère de la Culture et de la Communication1.

Les rochers du Saussois, paysage naturel formé d’une paroi calcaire surplombant le canal du Nivernais à hauteur du bief 60 du versant Seine à Merry-sur-Yonne.
Les rochers du Saussois, paysage naturel formé d’une paroi calcaire surplombant le canal du Nivernais à hauteur du bief 60 du versant Seine à Merry-sur-Yonne.
Le panorama de la vallée de la chartreuse de Basseville, à Pousseaux, montre un paysage façonné par l’agriculture. D’immenses champs cultivés côtoient de grandes étendues de forêts. Bien qu’il semble éternel, ce paysage est bien de notre temps. En effet, les recherches montrent que tout a changé depuis le début du 19e siècle. Les parcelles de vignes étaient alors majoritaires, avec une minorité de prés, champs et parcelles de forêt.
Le panorama de la vallée de la chartreuse de Basseville, à Pousseaux, montre un paysage façonné par l’agriculture. D’immenses champs cultivés côtoient de grandes étendues de forêts. Bien qu’il semble éternel, ce paysage est bien de notre temps. En effet, les recherches montrent que tout a changé depuis le début du 19e siècle. Les parcelles de vignes étaient alors majoritaires, avec une minorité de prés, champs et parcelles de forêt.

Canal ou rivière ? Naturel et artificiel se confondent principalement du fait que le canal du Nivernais emprunte parfois le lit de l’Yonne. Entre les ouvrages placés sur la rivière et ceux propres au canal, la séparation est souvent difficile à faire et le devient encore davantage en allant vers ses extrémités. Alors, les deux voies d’eau se mêlent au point que certains se demandent si le Nivernais ne s’arrête pas bien avant.

Les étangs du canal sont vus comme naturels avant d’être reconnus comme des ouvrages du canal. Les sentiers d’interprétation, comme celui du Héron à La Collancelle, par exemple, explorent les richesses de la faune et de la flore créées par le canal. Même les trois « voûtes » de La Collancelle semblent percées dans des montagnes insurmontables. Ce fut le cas de la première, mais pas de celles de Mouas et de Breuilles qui sont de simples tranchées ou galeries voûtées.

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Retour au texte 1 Collectif, L’agglomération gallo-romaine de Chevroches (Nièvre), collection Archéologie en Bourgogne, DRAC Bourgogne, Dijon, 2006.
Retour au texte 2 COLAS Brigitte (sous la direction de), Pousseaux, Nièvre, Chartreuse de Basseville, Etude des sources historiques, volume 2 du rapport archéologique de l’INRAP en date de 2011, p. 28.  
Retour au texte 3 Ibid.
Retour au texte 4 Archives nationales, F14 6984.
Retour au texte 5 Ibid.
Retour au texte 6 « Projet des travaux de plantations et semis à exécuter sur les digues et francs bords du canal du Nivernais, entre Decize et Chatillon : mémoire dressé par l’ingénieur ordinaire à Decize le 25 novembre 1834 à l’appui d’un projet de plantation entre Decize et Châtillon ». Archives nationales, F14 6985.
Retour au texte 7 « Travaux de plantations et semis à exécuter sur les digues et francs bords du canal du Nivernais, entre Decize et Chatillon ». Archives nationales, F14 6985, dossier n°34.
Retour au texte 8 « Achèvement des plantations du canal du Nivernais, Rapport de l’ingénieur en chef sur les plantations qui restent à faire sur le canal, daté du 1er mars 1841 ». Archives nationales, F14 6990, dossier n° 59.
Retour au texte 9 CAMBUZAT E., Travaux d’entretien du canal du Nivernais et de la rivière d’Yonne, devis et cahier des charges, le 11 décembre 1856. Bibliothèque municipale de Nevers.
Retour au texte 10 PERE Pierre, « Le canal du Nivernais à Limanton », première partie et deuxième partie, Bulletin municipal de Limanton, décembre 2010.