Ouvrages d'art
La traversée de la rivière n’était pas évidente, surtout en temps de crue, car elle se faisait essentiellement par bac ou par gué. On installa quelques ponts en bois, la pierre ne fut utilisée qu’à la fin du 18e siècle. La Seille emporte les beaux ponts d’Émiland-Marie Gauthey à Louhans quasiment l’année de leur construction, en 1785. Les bombardements de 1944 détruisent tous les ponts sur la Seille. Ils sont rebâtis à l’identique dans les années d’après-guerre.
47 points de franchissement sont recensés aujourd’hui sur la Seille canalisée.
Les ponts
13 ponts traversent la rivière, dont un ancien pont mobile à Loisy et un pont sur le barrage de La Truchère.
Deux ponts ferroviaires complétèrent le dispositif fin 19e - début 20e siècle : la « cage » de Louhans, qui vient d’être refaite et le pont de Ratenelle, sur une ancienne voie de desserte locale, désaffecté.
Les ponceaux
34 ponceaux forment un ensemble particulier à la Seille. Ils permettent aux ruisseaux affluents d’alimenter la rivière en passant sous le chemin de halage. Leur débit est parfois régulé par des vannes en métal.
Ce sont de petits ouvrages très soignés, souvent en pierre de taille, peu visibles sous la végétation et en mauvais état aujourd’hui. Ils rappellent que la canalisation est aussi un travail de régulation et de drainage des eaux de l’ensemble de la vallée, destiné à améliorer sa mise en culture.