Tout savoir

Activités

2. Sur les rives

Canal de Bourgogne : port de Migennes, bief 114-115 du versant Yonne.
Canal de Bourgogne : port de Migennes, bief 114-115 du versant Yonne.

Les ports

Sur ces points névralgiques du canal s’installent des infrastructures de circonstance : ateliers de réparation, hangars, entrepôts et silos. De nouveaux quartiers industriels et ouvriers se sont souvent développés aux abords, comme à Montbard sur le canal de Bourgogne ou à Ecuisses sur celui du Centre.

La vie jusqu’à la Première Guerre mondiale y était intense, comme en témoignent les images anciennes.

Canal de Bourgogne : incident de halage au port de Dijon, au début du 20e siècle.
Canal de Bourgogne : incident de halage au port de Dijon, au début du 20e siècle.

Certaines des constructions ont été éphémères mais d’autres, de grande ampleur, marquent toujours le paysage du canal. Elles ont été en grande partie détruites, soit remplacées par d’autres, soit parce qu’elles devenaient inutiles. 

Canal de Bourgogne : les Grandes Minoteries dijonnaises
en cours de démolition sur le bief 56 du versant Saône à Dijon.

Infrastructures touristiques

Les infrastructures industrielles ont cédé la place aux aménagements de plaisance sur les ports, et aux aménagements touristiques le long des canaux : pistes cyclables, panneaux d’information...

Canal du Centre : cyclistes le long du bief 24 du versant Méditerranée à Cheilly-lès-Maranges. A l’arrière-plan, le moulin Sorine et les vignes de Santenay.
Canal du Centre : cyclistes le long du bief 24 du versant Méditerranée à Cheilly-lès-Maranges. A l’arrière-plan, le moulin Sorine et les vignes de Santenay.

Les lavoirs

Canal de Bourgogne : le lavoir de Crugey, bief 17 du versant Saône.
Canal de Bourgogne : le lavoir de Crugey, bief 17 du versant Saône.

Indispensables à la vie quotidienne, les lavoirs auparavant aménagés dans les rivières trouvent, avec les canaux, une alimentation régulière. Si certains consistent en de simples aménagements de rive, comme le montrent les documents anciens pour Montceau-les-Mines et Plombières,d’autres donnent lieu à des édifices de belle qualité, qui font aujourd’hui partie du patrimoine culturel des communes. Les habitants apprécient qu’ils soient restaurés, leur mise en valeur étant considérée comme un atout touristique.

Canal de Bourgogne : un lavoir aménagé dans l’Ouche, en contrebas du canal à Plombières-lès-Dijon.
Canal de Bourgogne : un lavoir aménagé dans l’Ouche, en contrebas du canal à Plombières-lès-Dijon.
Canal du Nivernais : Clamecy (Nièvre) – le Pont et l’Eglise Notre-Dame de Béthléem. On y voit un lavoir domestique au premier plan. Vers 1940. Négatif au gélatino-bromure d’argent sur verre. Coll. Combier - musée Nicéphore Niépce – Chalon sur Saône -  inv. n° 1975.19.58079.75
Canal du Nivernais : Clamecy (Nièvre) – le Pont et l’Eglise Notre-Dame de Béthléem. On y voit un lavoir domestique au premier plan. Vers 1940. Négatif au gélatino-bromure d’argent sur verre. Coll. Combier - musée Nicéphore Niépce – Chalon sur Saône - inv. n° 1975.19.58079.75
Afficher / Masquer toutes les notes
Retour au texte 1 Colloque « Estuaire 92 » tenu à Nantes en 1992. LE SUEUR Bernard, Navigations intérieures, Histoire de la batellerie de la préhistoire à demain, Grenoble : Editions Glénat, 2012, p. 17.
Retour au texte 3 « En définissant un gabarit type pour les péniches, la loi Freycinet a privilégié les écluses. En conséquence, ce sont les bateaux qui se sont adaptés aux ouvrages (et non l’inverse comme dans d’autres pays européens). » LE SUEUR Bernard, op. cit., p. 156
Retour au texte 4 Bois travaillé pour faire des tonneaux.
Retour au texte 5 LE SUEUR Bernard, op. cit., p. 92.