Voie d’eau artificielle, le canal doit, pour s’alimenter en eau, puiser dans les ressources locales et surtout se doter de réserves propres, qui lui permettent d’obtenir une régularité de fonctionnement. Ainsi, petits ouvrages et grands réservoirs concourent à l’efficacité de l’ensemble.
Historiquement, les évaluations des ingénieurs les portaient à privilégier les ressources des cours d’eau voisins. L’irrégularité des pluies est très largement sous-estimée, comme le montrent les études d’Émiland-Marie Gauthey pour le canal du Centre2. Le manque d’eau apparaît comme une maladie chronique des canaux bourguignons. Il est résolu dans le temps de diverses manières ; la plus simple étant d’augmenter le nombre et la capacité de stockage des réservoirs.