Si les ponts en pierre des projets d’Émiland-Marie Gauthey pour le canal du Centre de la fin du 18e siècle avaient des garde-corps maçonnés, il n’en reste que peu d’exemplaires sur les voies d’eau bourguignonnes, concentrés majoritairement sur le canal du Nivernais.
Les garde-corps sur les canaux, un exemple de production sérielle
Sur les ponts rehaussés à la fin du 19e siècle ont été posés des garde-corps en métal. Issus de productions sérielles, ces équipements étaient fabriqués industriellement et vendus sur catalogue. Les mêmes modèles se retrouvent sur les quatre voies d’eau. Le plus courant prend la forme d’ovales accolés et se termine par un balustre ouvragé. Un seul exemple du canal du Nivernais est orné d’une pomme de pin. Un autre modèle, qui n’est présent que sur quelques ponts de cette dernière voie d’eau, associe un remplage formé de croisillons au centre desquels se trouve un médaillon parfois figuré.
Ces mêmes modèles se rencontrent également sur les ouvrages des voies ferrées.